Faute de connaissances, disons de stratégie, d’enseignement, de guidance, du patriotisme, du civisme, du bon sens.

Nos actions ont été veines depuis la nuit de nos Indépendances, réaliser plusieurs fois, revenir sur le point de départ, vivre l’échec de nos actions dans le quotidien.
Nous nous empressons à condamner les autres en pointant du doigt, sans nous rendre compte que ce sont nos propres actions qui ont été en fait, la source de ses échecs.

Il existe une force que beaucoup des révolutionnaires ne parviennent pas à détecter et puis comprendre comment la vaincre. Pendant leur lutte dans la révolution, ils se contentent de combattre sans pour autant reconnaître et réaliser les priorités, les objectifs, les choix à faire, les opportunités à saisir.

Bref, nous avons en face de nous un ennemi très malin qui anticipe nos actions et nos réactions en détruisant tout ce qui pourrait nous permettre de réfléchir, d’évoluer, de s’affirmer indépendant de manière que nos réformateurs ne pourront jamais mener une révolution dynamique.

En conclusion, vouloir s’engager dans une révolution sans l’éducation, c’est vouloir émerger dans son état de non civilisé, de barbarie, un état d’ignorance. L’éducation ici est en fait un encadrement, un chemin qui nous permettra à atteindre un stade qui occasionnera le savoir. Et celui ou celle qui détient le savoir à le pouvoir de construire, de reconstruire, bref de créer.